MacBidouille

La référence dans l'actualité Apple. Soyez informés de l'essentiel sur les Mac, MacBook, iPhone, iPad, Apple Watch. Retrouvez le test et la critique de tout l'éco-système avec un accent particulier sur les performances : mémoire, SSD, processeurs, ...
MacBidouille.com - Actualités et Bidouilles sur Mac, iPhone, iPad & Apple Watch
  • Les Dead Kennedys. Mais c'est la face B qui tue!

    Que ce soit un thriller, un document historique patriote de la seconde guerre mondiale (merci André Isaac qui me rend fier d'être Français!), une série documentaire sur la faisabilité de l'enfouissement de déchets nucléaires sur la lune, un film sur le voyage dans le temps qui fait lui-même voyager dans le temps, ou même des clips plus engageants pour moi, tout est là, sur YouTube. Les Américains!

    Moi j'aime ça avoir ma musique sur mes appareils, mes clips vidéos aussi, mes séries ou mes films. Sur mes disques durs, dans mes appareils.
    Pas question qu'une fournisseur décide demain de les censurer ou de les bannir, comme c'est arrivé pour le livre 1984 chez Amazon (forcément!).
    Je veux avoir le contrôle, ça signifie aussi les avoir sur mes appareils ou des disques durs externes, les sauvegarder, les protéger. J'ai des incunables. J'ai évidemment Metropolis (évidemment Allemand) ou l'inhumaine si Française. Je garde ce qui a du sens.

    Vous pouvez choisir de faire confiance aux multinationales Américaines ou d'ailleurs (Spotify!).
    Bien sûr vous pouvez avoir confiance en eux, totalement et sans réserve.
    Jusqu'au jour où... Oups! Ils ont enlevé des contenus que vous aimiez.
    Ou vous vous apercevez que des albums d'un artiste n'y sont pas présents, ou même l'artiste lui-même!
    Idem pour les films, les documentaires, les séries. etc.

    Dans le cadre de contenus que vous avez légalement le droit de copier, consultez pour cela votre avocat comme à chaque fois que vous installez un logiciel ou que vous signez virtuellement les conditions d'utilisations d'un site web. Dans ce cadre et seulement dans celui-ci, après validation de votre avocat spécialiste en droit d'auteur. Nous le faisons tous, non?!?
    Vous pouvez alors copier localement des contenus.
    Je n'engage évidemment pas à de la copie sauvage comme du temps de la cassette audio, du VHS, et autres horreurs qui ont irrémédiablement détruit l'industrie musicale et le cinéma dans les années 70 et 80! Ouhla non! À vos cassettes!
    Vade retro Satanas! Consultez un avocat spécialiste en droit d'auteur, comme à chaque fois vous devriez le faire quand vous chantonnez une chanson dans la rue voire sous la douche si d'autres personnes peuvent vous entendre (oui vous bafouez la loi) !

    Ceci étant dit et bien dit, quand vous en avez le droit (votre avocat spécialiste en droit d'auteur, blablabla), vous pouvez facilement copier ces contenus à la fois libre de droits et disponible à tous sur Internet sans avoir à signer de contrat d'utilisation avec la multinationale Américaine Alphabet contrôlant Google, YouTube et tutti-quanti dont vous pouvez légitimement avoir peur.
    En voici le mode d'emploi...

    Ça se passe dans le Terminal et sans aucun éditeur comme Nano ou Vi/Vim.
    Créez votre répertoire de travail, par exemple ~/youtube pour cela entrez mkdir ~/youtube; cd ~/youtube . Vous pourrez y retourner à tout moment depuis le terminal en tapant cd ~/youtube; ls -lha qui vous y enverra et affichera vos fichiers.

    Pour commencer il va falloir installer homebrew: le mode d'emploi ici.

    Ensuite avec homebrew, vous allez devoir installer yt-dl avec cette ligne de commande dans le terminal:

    brew install yt-dlp
    

    Nous y voici maintenant, vous êtes dans le terminal et maître de vos contenus!

    Télécharger de la musique libre ou un podcast sans droits d'auteur:

    yt-dlp -x --audio-format mp3 {adresse-youtube}
    

    Télécharger une vidéo libre, ou sans droits d'auteurs, de préférence en HD 1080p:

    yt-dlp -f "bestvideo[height=1080]+bestaudio[ext=m4a]"-S vcodec:h264 {adresse Youtube}

    Et retenez bien, que si les multinationales Américaines peuvent bafouer le droit d'auteur sans jamais être inquiétées, même quand piratant des centaines de milliers de contenus et les redistribuant sur Internet (comme Meta/Facebook/etc.), vous êtes en revanche redevables de sommes faramineuses pour le moindre écart!

    Notez que la cassette en illustration a une face B, célèbre, merci les Dead Kennedys!

  • macOS Sequoia 15.4.1 Pour Mac, iOS 18.4.1 pour iPhone, iPadOS 18.4.1 pour iPad ainsi que VisionOS 2.4.1 ou tvOS 18.4.1 comblent tous des failles de sécurité importantes et activement exploitées!

    Mettez donc à jour vos Mac, iPhone, iPad, TV ou Vision Pro.
    Comme toujours, pensez à faire une sauvegarde avant...


  • Capture d'écran surle site France 2

    Tiens un sujet de France 2 à la foire commerciale de Canton.

    Certains produits vont très probablement être en rupture aux USA, mais pas nécessairement les plus indispensables, et ça devrait donner un coup de froid à Temu qui investi à perte pour conquérir les marchés occidentaux dont l'Américain (hint: Amazon est mort entre Temu et Alibaba/Aliexpress!).

    Mais la Chine veut se refaire en Europe, et je ne vois pas comment sauf à détruire le peu qu'il reste des industries Européennes...
    L'offensive chinoise va être intéressante à regarder, en espérant que ceux qui soutenaient ce pays tout aussi hégémonique que les USA en apprécieront les conséquences!

    Par effet-de-bord, les exportateurs Européens vont devoir se créer une filiale aux USA, ou même passer un accord avec un distributeur existant en leur vendant à prix coûtant, et en ayant une licence sur le droit d'exploitation de leur marque, pour ramener les marges en les détaxant dans le pays de leur choix!
    Là aussi cela devrait avoir des conséquences négatives pour l'UE et la France en terme de revenu de leurs fiscalités.

    Pour la marque Apple™ spécifiquement, et Apple Inc. dirigée par Tim Cook, il y avait trop de droits de douanes pour ne pas tout perdre avec leur importation de produits dont l'assemblage final se fait en Chine, Foxconn n'étant pas encore prêt à exporter tous les produits des différentes gammes, assemblés en Inde, vers les USA.
    Mais il est très probable que Tim Cook ai du faire des concessions, si tel est le cas on devrait l'apprendre rapidement!

  • L'administration américaine vient de rajouter des exemptions sur les taxes concernant les produits importés de Chine.
    A priori, cela couvre tous ce qu'Apple commercialise, de quoi lui faire échapper à toute taxe additionnelles mais surtout éviter que les consommateurs ne payent deux fois plus cher leurs smartphones et ordinateurs.
    Le président américain laisse toutefois planer le doute sur un retour de ces taxes, histoire de ne pas faire croire aux GAFAM qu'il faut oublier toute possibilité de production sur le sol américain.

    En attendant les marchés retrouvent une couleur verte de quoi rassurer les fonds de pensions américains ainsi que tous les retraités dont les revenus sont directement liés à ces cours et aux dividendes distribués.

  • En janvier 2006, Apple amorçait une transition majeure en abandonnant les processeurs PowerPC au profit des puces Intel, avec l'introduction des premiers MacBook Pro et iMac équipés de processeurs Intel Core [1] Duo. Cette décision, motivée par des limitations techniques des PowerPC, notamment l'impossibilité d'intégrer le G5 dans des ordinateurs portables, visait à offrir de meilleures performances et une consommation énergétique réduite...
    Le Mac mini dans sa version de base héritant même du Core [1] Solo monocœur pour quelques mois, un progrès mais pas celui observé sur ses collègues!

    Cependant, le choix initial du Core [1] s'est rapidement révélé être une erreur stratégique. Basé sur l'architecture Yonah en 65 nm, le Core [1] était limité au 32 bits, héritant de l'architecture vieillissante du Pentium M. Cette limitation entravait l'évolution vers des configurations plus puissantes, telles que le support de plus de 4 Go de RAM ou l'utilisation de processeurs multi-cœurs plus avancés.

    Quelques mois plus tard, Intel lançait le Core 2 Duo, basé sur l'architecture Merom, également en 65 nm mais avec un design entièrement repensé. Ce processeur 64 bits offrait des performances supérieures, une meilleure efficacité énergétique et une évolutivité accrue, notamment avec l'introduction de processeurs quad-core et de versions Xeon pour les Mac Pro, y-compris multiprocesseurs!
    Et ce coup-ci, plus de Mac mini monocœur, tout le monde avec au moins deux cœurs!

    La transition rapide d'Apple vers le Core 2 Duo, dès la fin 2006, témoigne de la reconnaissance de cette erreur initiale. Les MacBook Pro et iMac ont été mis à jour avec ces nouveaux processeurs, offrant aux utilisateurs des performances nettement améliorées et une meilleure pérennité.

    En rétrospective, bien que la transition vers Intel ait été bénéfique pour Apple, le choix du Core Duo comme point de départ a représenté un faux pas. Une adoption directe du Core 2 Duo aurait permis une transition plus fluide et évité aux premiers utilisateurs des limitations techniques rapidement dépassées.

    Le choix initial du Core [1] a eu une autre conséquence dommageable : il a directement influencé le développement d’OS X sur architecture x86. Lors de la transition, OS X Tiger (10.4) fut porté sur Intel en version 32 bits, en phase avec les limitations matérielles du Core [1]. Pourtant, quelques mois plus tard, l’arrivée des processeurs Core 2 Duo (ou Xeon), pleinement 64 bits, aurait pu marquer un tournant immédiat vers un OS X 64 bits natif sur les Mac Intel.

    Mais Apple n'a pas su temporiser...

    OS X n’a réellement commencé à exposer ses capacités 64 bits qu’avec Leopard (10.5) en 2007, et encore de manière partielle : si certaines bibliothèques système et frameworks prenaient en charge les applications 64 bits, le noyau, lui, continuait souvent de démarrer en 32 bits — notamment sur les machines portables. Ce n’est qu’avec Snow Leopard (10.6) en 2009 que l’OS bascula sérieusement vers le 64 bits, avec un noyau capable d’être chargé dans ce mode dépendant du Mac, et un environnement système beaucoup plus homogène.

    Cette lenteur s’explique en partie par la volonté d’Apple de préserver la compatibilité avec les machines Core [1] déjà vendues — piégeant ainsi les utilisateurs dans une architecture rapidement obsolète. Ces Mac, cantonnés à 32 bits, ne purent jamais exécuter Snow Leopard dans sa version complète. Résultat : moins de trois ans après leur achat, ces premiers Mac Intel étaient déjà à la marge.

    Avec le recul, un lancement directement basé sur les Core 2 et Xeon aurait permis non seulement un saut technologique plus cohérent, mais aussi une adoption bien plus rapide du 64 bits sur Mac. OS X aurait pu s'aligner dès 2006 sur les standards déjà en train de se dessiner dans le monde PC — où Windows Vista, lui aussi en préparation, proposait dès sa sortie une version 64 bits pleinement exploitable, et Windows NT4 le proposait une décennie avant pour les professionnels!

    Ainsi, la transition vers Intel, bien qu’audacieuse et finalement réussie, aurait pu être encore plus élégante et tournée vers l’avenir... si Apple avait simplement attendu quelques mois de plus.

  • Microsoft a publié une entrée de blog passionnante (en anglais) sur les failles de sécurité et bugs trouvées dans le bootloader open-source GNU GRUB2 et la façon dont ils ont utilisé leurs IA pour les trouver. Je recommande la lecture de cette entrée de blog, très éducative.

    Pour résumer, l'IA n'a pas agit seule, Microsoft a utilisé de l'analyse de code statique (tel CodeQL), du fuzzing via AFL++, de l'analyse de code par des humains, et enfin leur outil d'IA Microsoft Security Copilot.
    Il ne s'agit donc pas d'une recherche de failles ou de bugs par IA per-se, mais de l'adjonction d'outils IA dans le carquois des chercheurs en sécurité pour accélérer leurs recherches.

    J'ai été stupéfait du nombre de bugs trouvées, dont de grosses failles de sécurité, dans du code qui a pourtant déjà été examiné à la loupe par de nombreux chercheurs et agences gouvernementales dont certaines nous veulent du bien.
    Ça valide l'usage des technologies d'IA pour la recherche de bug et la sécurisation de nos logiciels et appareils, dans un écosystème d'autres outils, dont l'analyse humaine!

    Et je suis heureux de ces trouvailles: GNU GRUB2 sera demain bien plus sûr et solide qu'il l'était hier. Cette recherche sur un produit tiers est possible car GNU GRUB2 est open-source.

    Mais les malveillants ne vont-ils aussi utiliser ces technologies d'IA pour trouver des failles?
    Et les failles identifiées, les logiciels patchés, seront-ils mis-à-jour par les utilisateurs rapidement, ou au contraire beaucoup de ceux-ci resteront alors avec des logiciels ayant des failles connues, exploitables et exploitées?

  • En bref, peut-être, mais pas directement à cause des taxes douanières d'importation aux USA!

    Le 47ème Président Américain Donald Trump a annoncé des taxes douanières d'importation en réponse à celles existant depuis longtemps et touchant l'importation de produits fabriqués aux États-Unis.
    Par exemple une voiture fabriquée aux USA est taxée à hauteur de 22% en rentrant en France, avant-même la TVA qui est alors une taxe sur une taxe et les multiples autres taxes ou impôts dont les Européens et surtout les Français semblent si friands!

    L'Union Européenne pourrait augmenter en retour ses taxes sur les produits fabriqués aux USA, mais c'est peu probable puisqu'après le gaz Russe c'est maintenant principalement le gaz Américain qui alimente son marché, sans compter le poids de l'OTAN expliquant les ventes de F-35 en UE...
    Charybde et Scylla!

    Dans tous les cas, les Mac et iPhone vendus en France et dans l'Union Européenne sont des produits dont l'assemblage final est fait en Chine ou en Inde.
    Les composants venant de Taïwan (SoC Apple Silicon), de Corée du Sud (certains écrans ou puces mémoires), etc.
    La notion même de "produit venant de" ou de "Made in" n'ont plus vraiment de sens aujourd'hui, sauf aux États-Unis qui a des règles très strictes sur le "Made-in-USA" et en partie pour des pays comme la Suisse même si le "Swiss Made" est plus laxiste.
    Apple n'est pas plus "fabricant" ou "manufacturier". Foxconn l'est.

    Les Mac et iPhone sont donc considérés en UE comme des produits Chinois ou Indiens, par leur assemblage final.
    D'où les inscriptions "Designed in California", "Assembled in China".
    Ceux vendus en UE ne seront pas directement touchés par les taxes douanières d'importation aux USA, ni par celles qui pourraient être créées par l'UE et visant les importations d'origine Américaine.

    En revanche, Apple pourrait se décider à relever ses prix dans le reste du monde pour compenser les taxes douanières d'importation aux États-Unis, pour garder ses parts de marché sur son marché intérieur.

    En même temps, est-ce si important?
    Vous pouvez vous rabattre sur des ordinateurs ou smartphone assemblés en France ou en Union Européenne avec des composants locaux...
    Ça, ça devrait vous faire réagir!

  • [MàJ] Changement de braquet, l'essentiel des nouvelles taxes sont suspendues ce qui a permis à l'action APPL de rebondir de 15%. Seule la Chine est maintenant concernée, tout du moins pour les 90 prochains jours. Apple va donc certainement faire travailler au maximum les usines Indiennes pour échapper aux droits de douane.

    Tous les marchés mondiaux continuent leur descente depuis la semaine dernière et la flambée des taxes d'importation aux Etats-Unis et les mesures de rétorsions prises ou en cours d'étude dans le reste du monde.
    Apple reste tout particulièrement touchée avec maintenant une baisse de plus de 19% de son cours en cinq jours.
    La raison en est simple, la société se retrouve sous plusieurs feux.

    Pour commencer, ses produits vont devenir beaucoup plus chers à l'achat aux Etats-Unis, étant fabriqués essentiellement en Chine et en Inde. A moins d'un miracle il sera difficile d'échapper à une hausse de tarif dont le pourcentage sera à deux chiffres, et encore en rognant sur ses marges.
    Dans le même temps, l'Europe pour ne parler que d'elle s'apprêterait à taxer les GAFAM sur leurs services. En résumé, Apple pourrait voir le coût de ses services être imposés très lourdement en Europe, de quoi les renchérir très significativement et donc forcément faire baisser le volume de ventes.
    Elle va donc devoir faire face à une double punition qui ne pourra qu'avoir un effet néfaste sur ses bénéfices, et sur laquelle la géante de la tech est remise assez sévèrement à sa place, celle d'une société commerciale.

    Elle ne sera bien entendu pas la seule entreprise à souffrir, loin de là, mais ce n'était clairement pas le meilleur moment de son histoire récente pour avoir à gérer cette crise.
    En passant, il sera très intéressant cette année de suivre le discours inaugural de la WWDC pour voir comment Apple va gérer aussi SA crise de l'IA.

  • Certains se souviennent de l'investissement de Microsoft chez Apple, où Bill Gates a été hué bien que sauvant la multinationale, tout en l'étranglant avec Internet Explorer 5 qui a donné lieu à la création de Safari et d'une tonne d'autres navigateurs. À ma botte Apple.
    Ça c'est passé différemment avec Intel, son CEO Paul Otellini étant un ami proche de Steve Jobs.
    Pas un ennemi!

    Le Mac Pro PowerMac G5 3,0 Ghz promis deux ans avant par Steve Jobs n'est pas arrivé, les PowerBook G5 ne sont pas arrivés, ce dernier étant une catastrophe pour les ordinateurs individuels car conçus comme des puces serveurs par IBM.
    Leur force c'est le nombre de cœur et l'efficacité en serveurs de datacenter, pas la fréquence pure, pas plus pour un ordinateur portable.

    La dernière et ultime trahison de Motorola, alors comme fondeur dans l'alliance AIM (Apple/IBM/Motorola), après avoir successivement trahi Apple en arrêtant la série 68K pourtant vendeuse, et fourni ses meilleurs puces à des concurrents utilisant une licence Mac OS comme PowerMax pour vendre des copies de Mac plus performantes que les Mac eux-mêmes!

    Et la première (et dernière) trahison IBM qui ne s'est préoccupé que de sa ligne Power, en se foutant royalement d'Apple et de ses besoins d'ordinateurs individuels, tant puissants comme les PowerMac qu'autonomes comme les PowerBook.
    IBM vend ou loue maintenant des tonnes de x86...

    Apple avait alors ses deux partenaires qui l'ont laissé tomber.
    Apple avait tiré le meilleur des G5 en terme de performances, quitte à utiliser du refroidissement liquide dans les PowerMac qui se révèlera pour le moins problématique, et en terme d'autonomie sur les PowerBook avec des puces propriétaires chargées de sauver les meubles avec succès.

    À ce moment, Intel préparait l'avenir sous deux formes: la continuation des Pentium-M 32 bits assez autonomes via les Core™ [1] toujours aussi autonomes mais plus performants, et une toute nouvelle plateforme 64 bits via les Core™ 2 visant d'abord les performances.
    Sous la même marque Core™, deux plateformes disjointes, une 32 bits et une 64 bits.
    Apple et Steve Jobs connaissaient les plans d'Intel, ils ont probablement travaillé ensemble depuis 2003 là-dessus.

    On est en 2005, et pour Steve Jobs la performance par watt est essentielle.
    C'est ce qui assure la création de produits portables ou mobiles.
    Et c'est pour cela qu'il propose une transition vers les CPU Intel x86, les performances par watt, et en fait aussi les performances tout court!

    Steve Jobs a alors annoncé qu'un an plus tard, en juin 2006, Apple vendrait des Mac Intel, et que la transitions prendrait plusieurs années.
    On le sait, Steve jobs est un énervé, et la transition s'est passée très vite, je dirais brutalement.
    Comme la transition plus récente aux SoC Apple Silicon sur l'architecture ARMv9 en 2020 et 2021 pour l'essentiel des Mac!

    Steve Jobs a révélé à cette occasion que Mac OS X tournait sur x86 depuis 2000. Portable et porté.
    Et que chaque version de Mac OS X, depuis la première, a été compilée et tournant sur du x86! "Just in case" !
    Ça explique le portable Sony Vaio avec Mac OS X présenté sur un par de golf au patron de Sony...

    Et voilà le premier Mac purement Intel, le DTK 2005 Pentium4 @ 3,6 Ghz avec 2 Go de RAM dans un habillage de PowerMac. Réservé aux développeurs.
    Essentiellement, il s'agissait d'une carte-mère pour Pentium-4 fixée dans un PowerMac déshabillé.
    Les développeurs ont pu le "louer", mais Apple à cette époque faisait encore des cadeaux, des beaux cadeaux, et sur le retour de ce Mac Intel P4 3,6Ghz 2Go de RAM, les développeurs recevaient gratuitement en retour un iMac neuf!

    Dès janvier 2006, il y a cette incroyable présentation de Steve Jobs avec Paul Otellini, respectivement CEO d'Apple et d'Intel. Les premiers Mac Intel sont là!

    D'une certaine façon, Intel a sauvé Apple, a sauvé les Mac!
    Quand je critique Intel aujourd'hui, je n'oublie jamais que si nous avons des Mac avec macOS aujourd'hui, c'est grâce à Intel et aussi grâce à Paul Otellini son dirigeant d'alors et ami proche de Steve Jobs.

    Il y a néanmoins un point à aborder, les Core™ [1] 32 bits. Un cul-de-sac, une erreur incroyable. Je vous reviens dessus...

  • Errata: le nom du journaliste est Jeffrey Goldberg, rédacteur en chef de The Atlantic.

    Dans les administrations précédentes, la Secrétaire d'État de l'administration Obama avait eu du mal avec les courriels (emails en français ;) ), stockant ceux-ci y-compris quand confidentiel ou avec le plus haut degré de sécurité dans son sous-sol, et quand le problème identifié les effaçant pour interdire à la justice d'y accéder.

    L'administration Trump dont beaucoup avaient appelé à ce que celle-ci soit condamnée pour ces exactions, à l'exception de ses autorisations d'essais d'armes nucléaires en Inde (il y a un livre là-dessus bien documenté), s'est dit qu'elle pouvait faire mieux et l'entourage de Trump a démontré son bel esprit "start up" : ne pas hésiter à tout casser pour mieux réussir, ou mieux plonger!

    Las, ils n'avaient pas entendu parler Signal ou de ce qu'on appelle courriel (email en français), et ils ont poussé la découverte assez loin.

    D'abord comme l'ont rapporté nombre de médias, en créant un groupe sur l'App Signal (pourtant cassée pour la NSA) pour discuter de sujets plus que confidentiels, sécurité défense ad-minima, mais en y ajoutant un journaliste dont le nom est encore inconnu , Jeffrey Goldberg rédacteur en chef de The Atlantic, un média de gauche opposé à leur politique.
    Et en pérorant sur les attaques sur le Yemen et leur stratégie. Qui a réussie, soyons clair.

    Ensuite, après ce grand succès, pourquoi ne pas essayer GMail pour y échanger des informations de sécurité nationale?!?
    Le Docteur Fauci l'avait fait avec d'autres comploteurs et c'est en train de le rattraper devant le Sénat Américain depuis ces derniers mois. Avant même le changement de Président!
    L'administration Trump semble bien partie pour découvrir toutes les technologies modernes et leurs problématiques!

Anciens articles